jeudi 19 février 2009

La crise n'est pas économique mais politique

De ma lointaine Asie du Sud-Est, où je vis, et travaille, une partie de l'année, j'ai, je crois, le recul nécessaire, loin du brouhaha des médias et des "portes-paroles" gouvernementaux, pour réflêchir sur la tempête qui ravage le monde.
Il faut chercher son origine dans le laxisme de la plupart des dirigeants politiques de la planète, lesquels ont géré leurs finances en multipliant les déficits publics, se sont vautrés dans le laisser-aller et n'ont pas exercé leurs droit de regard sur la spéculation.
Ils sont responsables de la quantité invraisemblable d'actifs partis en fumée car ce sont eux qui ont pratiqué une fuite en avant les conduisant à dépenser follement un argent qu'ils n'avaient pas. Exactement comme la plupart des spéculateurs-fous ...
Ce que je lis, sur ce que décide Sarkozy, fait froid dans le dos: baisser les impôts de la tranche la plus basse est pure folie dans un pays où, seuls, 45% des français paient 100% des impôts sur le revenu. Il fallait, bien au contraire, étendre cet impôt à tous les français. Quelqu'un qui paie, se sent concerné.