vendredi 11 décembre 2009

La démocratie et la liberté

Très étrange que cette réaction de nombreux politiciens qualifiant de "scandaleux" le référendum suisse ... En fait, le scandale réside dans la réaction de ces politiciens. Car, enfin, personne n'a menacé les suisses de leur faire subir un holocauste s'ils ne votaient pas contre les minarets. Chaque citoyen s'est déplacé paisiblement pour exprimer librement - et démocratiquement - ce qu'il pensait des minarets. Dans la foulée, quantités de sondages ont été faits, un peu partout en Europe, sur le même thème, donnant les mêmes résultats. Parfois, même, exprimant le rejet de l'islam (interdiction des mosquées). Au lieu de crier au scandale, il faut se poser la question : Pourquoi ? Qui voterait "contre" le bonheur ? Qui voterait "pour" l'angoisse ? Les citoyens pleins de bonheur en redemandent ... Un citoyen vit dans son pays comme à la maison : Il n'accepte pas que les étrangers s'y tiennent mal. Un citoyen peut apprécier le couscous mais rejeter le voile, la burqua, le sort réservé aux femmes musulmanes. Il peut comparer le bonheur de vivre dans un pays démocratique, libre, et craindre l'oppression des pays où règne l'islam. Craindre les coutumes moyenâgeuses, les mises à mort pour des raisons religieuses, l'absence de liberté, le despotisme. Il peut se dire : "Si les musulmans deviennent majoritaires ici, qu'adviendra-t-il de notre culture et de notre liberté ?" Les exemples de beaucoup de pays, où cela s'est produit, suffisent à former la réponse : Tout est balayé ! Pourquoi, alors, être "pour" les minarets ?

dimanche 28 juin 2009

La burquoi ?

La nature a horreur du vide. L'être humain et la culture itou !
Quand c'est vide, il faut remplir ... La France et les français sont sans foi, nient leurs racines, passent leur temps à s'excuser de leur passé, sont des scrogneugneux hargneux et individualistes ... Et j'en passe ! Passent par là, des gens venus d'ailleurs. Attirés par cet espace vide, ils plantent leurs tentes et répandent leurs coutumes ... La France, ignare de tout, n'a aucun anticorps pour se protéger. Donc, progressivement, elle se soumet. Bientôt, on ne discutera plus de la burqa (j'ignore l'arabe et, donc, l'orthographe exacte) mais de sa forme, de sa couleur (noir clair ou noir foncé, par exemple) ou que sais-je encore ... "Les racines judéo-chrétiennes de l'Europe" ? C'est quoi ça ?

samedi 27 juin 2009

Il ne marche pas sur l'eau, ne multiplie pas les pains ...

Obama est un être humain. Simplement.
Je me souviens d'avoir été traité d'hérétique, il y a quelques mois, alors que je ne faisais que rappeler que Obama n'était pas Dieu.
Dans les grandes lignes, il a repris la politique de Georges Bush, n'a rien fait de miraculeux pour l'économie, le chômage continue de progresser, les entreprises de se casser la figure et l'Amérique de ne penser qu'à elle-même.
Seul, l'extraordinaire esprit d'entreprise des américains sortira les USA du gouffre où il patauge. Et le monde avec.
Longue absence ... Et depuis, la crise économique s'est creusée, emportant, avec elle, nombre d'entrepreneurs et de salariés.
Un peu de discernement, de réflexion sur le passé (un an, voire deux ans en arrière) suffisent à comprendre le mécanisme qui nous à amené si bas : Le discount, le cost-killing, les remises négociées en force ... Le monde d'aujourd'hui n'admet pas que l'on puisse vivre dignement du fruit de son travail. Tout est "négocie", raboté. On mange pas cher des aliments sans goût, on roule dans des autos tellement "discountées" que plus aucun constructeur n'a plus guère les moyens de se payer des recherches pour concevoir les véhicules "verts" que la mode leur impose. Les magasins enchaînent promotions et soldes, sans effet sur la chute de leurs ventes. Les constructeurs aéronautiques sont gagnés par cette frénésie, au point de perdre de vue l'indispensable sécurité et, ce faisant, le contrôle de leurs achats vers des sources sûres et qualifiées. Pendant ce temps, les banques prêtent à 5% et rétribuent les placements à moins de 1%. A des entreprises et des particuliers sans alternative puisque trop heureux de trouver une banque qui prête ... S'en suivent chômage et salariés sous-payés ... Nos pays développés ne veulent pas revenir sur des "avantages sociaux", véritables boulets dans la compétition économique, inconnus de nos concurrents dans les pays en voie de croissance fulgurante ... Comment voulez-vous que l'économie s'en sorte ? Il faut reprendre le contrôle de nos nerfs, mettre fin au radinisme universel et modeux, accepter de payer la qualité. C'est le prix de notre santé, de notre sécurité et de nos emplois. Et la qualité, c'est la seule voie pour contrer la concurrence des pays exotiques.

jeudi 19 février 2009

La crise n'est pas économique mais politique

De ma lointaine Asie du Sud-Est, où je vis, et travaille, une partie de l'année, j'ai, je crois, le recul nécessaire, loin du brouhaha des médias et des "portes-paroles" gouvernementaux, pour réflêchir sur la tempête qui ravage le monde.
Il faut chercher son origine dans le laxisme de la plupart des dirigeants politiques de la planète, lesquels ont géré leurs finances en multipliant les déficits publics, se sont vautrés dans le laisser-aller et n'ont pas exercé leurs droit de regard sur la spéculation.
Ils sont responsables de la quantité invraisemblable d'actifs partis en fumée car ce sont eux qui ont pratiqué une fuite en avant les conduisant à dépenser follement un argent qu'ils n'avaient pas. Exactement comme la plupart des spéculateurs-fous ...
Ce que je lis, sur ce que décide Sarkozy, fait froid dans le dos: baisser les impôts de la tranche la plus basse est pure folie dans un pays où, seuls, 45% des français paient 100% des impôts sur le revenu. Il fallait, bien au contraire, étendre cet impôt à tous les français. Quelqu'un qui paie, se sent concerné.

jeudi 29 janvier 2009

La Carmagnole

Allez, hop ! 2,5 millions de manifestants, aujourd'hui, selon Berbard Thibault ... Chiffres, évidemment, totalement invérifiables mais repris par tous les médias, y compris dans le Figaro.fr (trois fois dans ses colonnes ...), lequel, lentement mais sûrement, opère sa mue gauchiste. Probablement due à une rédaction libérée ...
On remarque que, désormais, faute de manif suffisamment imposante dans les rues de Paris, le décompte des piétons révolutionnaires se fait sur l'ensemble de la France. Encore moins vérifiable ...
Bernard Thibault a-t-il compté, ou fait compter, un à un chaque manifestant ? Non, bien sûr ...
Etrange grève que celle d'aujourd'hui ... Les manifestants protestaient contre les conséquences de la crise économique mondiale. Dont la faute, selon eux, incombait, entièrement, à Sarkozy. A quand les manifs contre la pluie ou l'érosion des montagnes ?

mercredi 14 janvier 2009

Entendez-vous dans les campagnes ?

Ainsi donc, au nom de l'Islam, 800 000 personnes - des chrétiens - peuvent périr au Darfour sans qu'aucun média n'en montre les images ... Bien entendu, la mort de centaines de personnes à Gaza est consternante mais la comparaison entre les deux drames pose la question de l'impartialité de l'information. Ces chrétiens massacrés 1000 fois plus en nombre que les musulmans de Gaza, ne méritent aucun murmure, aucune indignation, aucun débat dans aucune rédaction ... Par ailleurs, à Gaza, nous assistons à un tragique remake de "l'arroseur arrosé". Pourquoi balancer des roquettes si l'on n'est pas capable de contenir une inéluctable réplique d'une des meilleures armées du monde ? Certainement, parce que la mise en scène de l'horreur fasait partie du scénario depuis le lancement de la première roquette. Dés que le sang coule, une caméro se précipite plus vite que les secours et les images sont, illico presto, transmises vers toutes les chaines d'information de la planète. Notre très actif Président, serait bien avisé de faire quelques rappels à l'ordre : Il n'y a pas que le capitalisme à "réformer d'urgence"

lundi 5 janvier 2009

2009 : difficile de prévoir

A quoi peut-on s'attendre en 2009 ?
A plein d'imprévus, probablement ...
On peut, cependant (et sans certitude aucune) penser qu'un dogme est mort et enterré. Il s'agit du "cost killing" : Ce précepte, précédemment salué et souhaité par la spéculation, est, certainement, le principal responsable de la faillite de nombreuses entreprises et, tout simplement, de tout l'écroulement de l'économie, même la partie purement spéculative de l'économie. En quoi consiste-t-il ? A entretenir l'illusion qu'une entreprise, incapable de gagner de l'argent "par le haut" - c'est à dire en appliquant une marge normale, et rentable, sur ses productions - devra se rattraper ("par le bas") sur le dos de ses fournisseurs et de ses salariés en les menaçant, si besoin, de "délocalisations" ...
Il est mort pour plusieurs raisons, la première étant que, dans un marché en rétraction, il y a suffisamment de problèmes à affronter pour ne pas surajouter la gestion d'une délocalisation. Ensuite ? Ensuite, l'obsession du gain "par le bas" empêche le progrès (l'entreprise vit sur des acquis passés), limite les innovations. De surcroît, les pays vers lesquels les délocalisations ont été faites, outre qu'il ne s'agit pratiquement jamais de pays démocratiques, où aucune loi n'est gravée dans le marbre, ont augmenté leur propres coûts si rapidement que, pour la plupart, les précédentes délocalisations ne pourront jamais être rentabilisées. En plus, les entreprises, souvent imprudentes, qui ont cédé à cette mode, ont du faire face à de graves problèmes de qualité, de contrefaçons, de surcoûts de transport, de détournements de productions, voire de grèves ... etc. Tant et si bien que beaucoup sont revenues, éreintées. Le terme convenu est : "relocalisation" .
Que dire, encore, du défunt "cost-kiling" ? La réponse est venue (c'est surprenant !) des alter mondialistes : "Chacun a le droit de vivre, décemment, du fruit de son travail". Le commerce dit "équitable" était né et va se répandre partout en emportant tout sur son passage. Les acheteurs, de plus en plus, devront tenir compte de ce principe comme ils ont dû s'assurer que les produits qu'ils projettent d'acheter ne proviennent pas d'usines où des enfants font tourner les machines. Les fournisseurs, les chercheurs, les innovateurs, les entreprises à direction familiale vont reprendre les commandes que des conseils d'administration de groupes sans âmes avaient, imprudemment, laissées aux actionnaires avides de dividendes et, donc, de "résultats" immédiats, à n'importe quel prix, avec un minimum d'investissements matériels et humains ! Les fournisseurs, les salariés pourront, eux aussi, choisir leurs clients et leurs employeurs.
Cela ne se fera pas sans heurts. Tous ne sont pas prêts à s'adapter à ce nouveau monde. Beaucoup devront résister aux chants des illusions médiatiques dont "le Figaro Magazine" (l'évolution populo-gaucho-bobo du Groupe "Le Figaro" devient vraiment préoccupante. Pourquoi devrai-je continuer à y être abonné ?) se faisait le chantre dans sa dernière livraison : le supposé désenchantement des salariés vis à vis de la valeur "travail" ... Un "reportage" bâti sur du vent ! Ne pas oublier que, aux jeux olympiques, les compétiteurs français ont toujours des adversaires décidés à gagner les premières places ... Pourquoi, alors, ne pas inviter Alain Bernard, Amaury Leveau, à s'entraîner dans un hamac ? Il faudrait, au contraire, que Le Figaro invite les français à se retrousser les manches au lieu de les conforter, les inciter à une sorte de farniente mortifère ... Nous sommes revenus à une compétition mondiale et frontale plus dure qu'avant ! Gare aux flemmards !

vendredi 2 janvier 2009

2009

Mes fidèles lecteurs: Je vous présente mes meilleurs voeux pour 2009. Un voeux, c'est un souhait. Il ne présage rien et c'est mieux puisque personne n'est en mesure de dire de quoi seront faites les prochaines semaines.